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| Charles Bukowski |
Entre polar, fantastique et pur délire, le protagoniste, Nick Belane le détective, se lance à la poursuite de Louis-Ferdinand Céline l'écrivain, le vrai. Dans son dernier livre publié en 1994, Charles Bukowski laisse place à sa pseudo-logique et ses leçons de vie de personne alcoolisée, pour notre (mon) plus grand plaisir.
Connaissant un peu le personnage de Bukowski, Nicky Belane le narrateur, se présente un peu comme un alter-égo. Il aime les femmes, l’alcool, il est un peu paumé et se laisse guider par ce qui lui est imposé. Arrive donc Lady Death (genre Satan mais en femme) qui lui demande d’exécuter Céline, l'écrivain qui apparemment n'est toujours pas mort pour une raison ou une autre; s’enchaîne ensuite diverses rencontres et situations incongrues, rythmées par le sarcasme de Bellane/Bukowski.
J'avais d'abord lu les Contes de la folie ordinaire, qui témoignent bien de la plume de Bukowski - spontanée, franche, à la limite du trash - et j'ai tout de suite adhéré. Dans Pulp, l'auteur reste fidèle à sa prose, sans doute est-il fidèle à lui même tant il écrit comme il pense. Charles Bukowski est tellement caricatural qu'on ne peut, je pense, apprécier sa littérature si on n'apprécie pas la personne. L'histoire en elle-même de Pulp n'a pas vraiment de valeur, l'auteur assume lui-même le côté satirique du roman
J'attribue un très joli 4/5 chardonnay car euh, j'aime bien ce livre. Voilà.
Mais avant de regarder la vidéo de Charles Bukowski dans l'émission de Bernard Pivot, je vous laisse sur ses mots: "Une goutte de pluie tombe, Bukowski pleure. Et quand Bukowski pleure, il se met à pleuvoir". Contes de la folie ordinaire. JJJ
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